Je n'est pas suivie Nesko après le combat, je n'est pas suivie mes hommes, je suis juste partie. J'ai entendu mon frère parler, mes hommes parler, mais n'est rien retenue. La rage qui m'habitait, et m'habite toujours en cette heure est inexplicable. Insoutenable. Viscérale. Quant j'ai regarder mon frère dans les yeux avant de lui tourner le dos, je n'y est vu que la froideur de mon propre regard. Ce tranchant qui me définit, qui fait de moi le dieu de la guerre le plus craint en Olympe. Cette rage qui à réussit à détruire les autres dieux dance en moi comme une mélodie meurtrière. Je ne sais où je vais, mais une choses est sur, j'y vais. Oui, ça peut sembler con d'un point de vu extérieur, mais personne n'est moi. Personne ne ressent la guerre comme moi. La violence comme moi. Enfaite, personne n'est moi. Durant quatre jours je suis passer le planque en planque. Tuant, éradiquant, torturant qui croisait ma route, à la recherche de ce lâche de cavalier de la guerre. Mais, pour la majorité, ils ont trop peur pour parler, ou sont trop fidèle. A moins que je n'y aille trop fort et que je ne leurs en laisse pas vraiment le temps. Mais il sont si fragile. Après deux jours de massacres, certains d'entre eux ce suicidaient à ma simple présence. Mon nom a déjà fait son chemin. Pourtant aucun cavalier! Sa lâcheté me rend malade. Préférer sacrifier ses hommes plutôt que de s'impliquer. C'est écœurant. J'ai bien continuer durant deux jours de plus, mais la frustration de voir ses démons et autres créatures se tuer à ma vue est devenue insupportable. Qui est ce cavalier qui ordonne à ses hommes de mourir plutôt que de combattre, de mourir plutôt que de dévoiler quelconque information... Mourir plutôt que d'être aider par son propre général. Ce n'est pas une armée qu'il a, mais des esclaves armés. De la chaire à canon. Et cette idée me rend encore plus enragé. Comment peut-on traiter ses hommes de la sorte?! Je décide alors de rentrer, frustré, en colère, encore plus résigner à en finir avec se monteur de cheval de pacotille.

A mon arrivé au loft je suis soulagé de voir que Nesko n'est pas encore rentré. Je prend le temps de profiter d'une douche bouillante, embuant toute la salle de bain. Je tente de me calmer, mais en vain. Je me met alors à crier sous la douche, frappant dans les murs qui m'entoure. Heureusement que nous les avons renforcer avec de la roche olympienne, ils se brisent beaucoup moins facilement.

Lorsque je sors de là, je m'attrape une bouteille de nectar divin et m'allonge sur la canapé, regardant le ciel et y voyant les millions de façon d'en finir douloureusement avec ce cavalier. Lentement et surtout, cruellement.

Quant mon frère rentre et qu'il me parle, je sens mon regard, mon expression, se faire de plus en plus noire. De plus en plus colérique et létal. Il a toujours eue ce petit air suffisant en s'adressant à moi, et ce depuis l'enfance. Ponctuant ses phrases de "mon frère" comme s'il parlait à un égale, alors qu'il se monte en supérieur. Me donnant des ordres n'impliquant que ses projets, à lui. Je le laisse parler. Mais ne loupe pas une goûte de tous ses mots. Quant il me parle de la peur du cavalier, je ris jaune. A croire qu'il se fout de moi et qu'il ne l'a pas vu. Aucune peur n'émanait de lui, enfin, d'elle. Mais il y a d'autres questions plus importante face à ses dires. Alors je me redresse calmement. Mais de ce calme qu'il ne connait que trop bien. De celui qui n'annonce que rage et destruction. Je m'assoie sur le canapé, les poings serrés.

Dis moi une chose. "Mon frère"

Ses derniers mots sont tranchant comme l'est Izia, qui trône à ma ceinture.

Que m'apporteras l'apocalypse, à moi? Tu ne penses qu'à toi dans cette histoire. A aucun moment tu n'es réellement venue me voir afin de savoir ce que JE voulais. Mais ce n'est pas nouveau n'est-ce pas. Tu es celui qui exige, et je suis l'exécutant. Cela à toujours été ainsi. Mais t'est-il venu à l'esprit que les autres cavaliers, je m'en contre fichaient totalement? Que l'idée que se monde finisse en ruine ne soit pas dans MES projets? Je m'y suis peut-être attaché à ses insectes finalement. Peut-être sont-ils bien plus divertissant que tous les dieux de l'olympe réunies. Alors réponds, que va m'apporter cette apocalypse qui ne soit pas déjà là? Une guerre? Mais elle est à nos porte! Elle est déjà en marche. Et ce cavalier n'a pas eue peur de moi, ou de toi. Ouvre les yeux! Ils c'est jouer de nous! A traité ses propres hommes comme de la simple chaire à canon... Il les a traiter comme tu traites les tiens! Ce n'est pas un générale, c'est un dictateur, un esclavagiste! Comme toi!

Sa surprise me fait soupirer fortement. Notre sœur n'a pas eue besoin de s'expliquer sur ses envie de découvrir ce monde elle. Bon, en même temps, elle est juste partie. Mais, elle a bien fait. Peut-être a-t-elle vu les possibilités de ce monde bien avant nous. Bien avant moi. Et d'un autre côté, elle a toujours été la préféré de mon frère. Il l'a toujours écoutée, enfin, plus ou moins. Plus que moi en tous cas. Mais peut-être était-elle moins importante à ses projets de mort et de destruction. Elle n'a jamais empiler des centaines de cadavres par plaisir elle. Et donc ne lui a jamais donner de matière première gratuitement sans se salir les mains. Je ne suis peut-être pas plus important comme frère, que comme collecteur. Je ne suis pas aimé par lui. Je suis juste, pratique. Un pion dans sa partie d'échec. Alors qu'il se lève, j'en fais de même, pas pour me servir, juste parce que la posture assise me gonfle. L'inactivité. C'est éreintant. A moins que ça ne soit le fait de trop réfléchir? Ha, je déteste ça. Vous savez, quant les choses commence à devenir trop intellectuelle, qu'il faut tenter de se calmer pour réfléchir au passer, au présent et donc au futur. "As-tu changé d'avis?" cette question aussi me donne mal à la tête. Il m'oblige ici à prendre une décision Vous savez, ce genre de chose que je laisse à Raven ou à lui en générale. Enfin, pas les décisions, mais les décisions réfléchis. Je marche dans le loft, frustré, agacé, agité.

Si

Je m'arrête net après avoir dis ce mot qui sort de moi comme une évidence face à moi-même. Je n'avais jamais prit cette possibilité en compte. Jamais avant ce soir. Rester ici. Ne plus chercher la vengeance de notre monde. Mais si. Elle ne m'intéresse plus autant qu'il y a dix ans. Quitter ce monde voudrait dire quitter mes hommes. Quitter ce que j'ai construit ici, sans mon frère. Alors si, je ne désire plus partir d'ici. Les dieux Grec de ce monde ne nous pourchassent pas, ils ne nous connaissent même pas, on est libre. C'est la première fois depuis des siècles qu'on l'est. Et jamais j'aurais pensé apprécier ça. Je sens mes mains se desserrer, comme si un poids ce détachait de moi.

Je ne veux pas rentrer Nesko. Ce plan, ce projet, c'est le tiens. Pas le notre à sœur et à moi. Elle, elle a prit ses distance avec nous car je penses qu'elle l'a juste comprit avant. Elle a trouver sa place dans ce monde, place qu'elle n'a jamais obtenue dans le notre. C'est pareil pour moi. Alors je ne laisserais personne le détruire. Pas même toi.

Ma dernière phrase est calme, poser, étonnement logique pour moi. Comme une évidence.

Encore et toujours des questions. Comme si je n'avais pas suffisamment mal à la tête comme ça. Je me frotte les tempes, fermant les yeux pour tenter de faire passer cette douleur insupportable. Qu'est-ce que je leurs trouvent? Mais j'en sais rien moi! Il demande à un impulsif d'expliquer le pourquoi d'une impulsion! Il est con ou il en fait exprès? Je me remet à faire les cents pas et commence à comprendre pourquoi Raven marche autant dans le bars, lui aussi a besoin de ça pour forcer son cerveau à réfléchir. C'est éreintant, vraiment. Comment fait-il pour faire ça, tous les jours. Bon allez Andreas. Pourquoi? Pourquoi quoi déjà? A oui, les humains. Enfin non. Les habitants de se monde qui ne peuvent pas être limité aux humains. Heu... Je sais!

Demi-dieu.

Ouais, rien à voir. Mais attendez, vous allez voir! Je suis un génie dans un corps de machine de guerre.

Nous ne sommes que des demi-dieux. Plus puissant que la majorité d'entre eux certes, plus puissant que beaucoup de dieux, aussi. Mais notre mère était humaine. Ils font partie de nous, de notre histoire. Et oui, ils sont égoïstes, colérique, impulsif, arrogant... Mais pas plus que nous enfaite. Mais surtout. Ils sont justement éphémère. Ils savent qu'ils vont mourir, c'est inéluctable, mais pourtant, ils donneraient sans hésitation leurs vie pour une cause qu'ils trouvent juste. Regarde Faith et ses amis, des démons, vampires, humains. Ils se sont tous rassemblé, ont tous trouver une entente, et pourquoi, pour ce monde. Ils se sont rassemblé alors que des dieux en sont incapable. Et le pire, ce que leurs liens les ont rendue encore plus puissant. Ce sont des combattant extraordinaire. Bien plus que beaucoup de dieux que nous connaissons toi et moi. Nous, nous sommes immortel, mais nous sommes seul alors que nous avons l'éternité. Je penses que leurs mortalités les forcent à coopérer avec d'autre, à faire front ensemble mais également à évoluer individuellement. Je crois que je les trouvent ... Touchant. Je n'ai jamais eue d'homme plus dévoué que ceux que j'ai actuellement. Et pourtant, comme tu dis, ils sont mortel. Mais c'est peut-être justement ça qui fait la différence.

Je pourrais continuer de tenter de convaincre mon frère. Mais je n'en ferais rien. Je ne le connais que trop bien. A cette instant, il ne doit rien comprendre, ou ne rien vouloir comprendre. Alors, à ses derniers mots, je ne peux retenir une grimace d'injustice, peut-être même de haine. Je le regarde de la tête au pied. Lui, si arrogant, si égocentré. Cherchant surement une explication logique à une émotion toute sauf logique. Mais comment pourrait-il comprendre lui qui ne comprend que lui. Je crois que je commence à ouvrir les yeux sur lui. Toute ses années, la seule chose qui nous maintenait réellement soudé, je crois que c'était notre sœur. Ni l'un ni l'autre n'avions jamais essayer de réellement comprendre l'autre. Et aujourd'hui, nous nous retrouvons face à un mur.

Tu as raison, nous sommes face à une impasse... Mais, hélas, elle nous forcera à nous affronter un jour. Mon frère.

J'ai vu cette comédie musicale... Les dix commandement je crois. Raven voulait à tous pris allez les voir en spectacle. Et suite à un parie perdu, j'ai dû l'accompagner. Mais je comprend enfin cette histoire. Cette rivalité entre frère. Enfin, à la différence que nous ne nous battons pas pour une fille. Ouais, j'ai peut-être pas compris toutes l'histoire. Mais les humains parlent souvent de ça, de ses rivalités. Et là, je ne sais que espérer. Peut-être qu'il comprenne. Au moins qu'il accepte. Mais j'en doute. Je me dirige alors vers ma chambre et four des affaires dans un sac. Je ne pense pas revenir ici. En sortant de la chambre, mon frère est toujours là.

C'est dommage que tu n'apprécie pas ce que tu as ici mon frère. Ce monde pourrait t'apporter bien plus que ce que tu crois, si seulement tu t'ouvrais un peut à lui.