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Je rentre de la gare accompagné par le toutou de Nesko. Je garde mes distances du mieux que je peux, mais je vais être bon pour me laver au moins dix fois afin de supprimer cette odeur de chien mort qui se colle à moi. Arrivé à l'université, je suis soulagé qu'il me foute enfin la paix, mais mon soulagement n'est que de courte duré quant je vois que l'insecte est déjà là. Je grogne de désapprobation tout en attrapant le verre que me tend mon frère. Je le dévisage de la tête au pied, un air dégouté se dessine sur moi. Il ne ressemble plus à rien, on dirait qu'il ne dort plus, et en plus de ça il s'agite et cri sur mon frère. Ses manière me fond presque rire.

- Aussi collant qu'une mouche sur une merde ...

Je lance ses mots sur l'insecte avant de m'avachir lourdement dans un des fauteuil du bureau. Une fois qu'il a fermer le bec qui lui sert de bouche je l'oublie pour me concentrer sur Nesko, qui lui au moins ne semble pas avoir perdu toute sa tête. Je lui explique ce qu'il c'est passé sans oublier aucun détail. La tueuse, notre combat, la barrière magique, ses amis, surement mort à l'heure qu'il est, ou pas. Mais leurs mort serait dommage dans un sans, ils sont divertissants. Je regarde à nouveau le déchet sur patte, de la tête aux pieds tout en m'adressant à mon frère.

- Il ne nous a pas mentit par contre, elle ne meurt pas. Enfin si, mais elle revient à la vie. Mais une fois le démon retiré, se sera plus le cas... Par contre, elle a quelques chose d'autre.

Je me tourne à nouveau vers mon frère, un air malicieux dans le regard.

- Elle est puissante Nesko. T'aurais vu ça! Elle a supporté bien plus qu'aucune autre créature que j'ai croisé ici! On dirait une valkyrie. Aussi fourbe, aussi agile, rapide, intelligente, puissante. Je la veux frérot! Je les veux tous! Ce roi démon qui m'a combattu, malgré qu'il savait qu'il n'avait aucune chance, il n'a pas hésité une seconde, il m'a tenu tête. Dans cette maison mon frère, c'est le saint Graal!

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J'écoute l'humain et grogne de plus belle. Il ne se sent pas pisser ce type. Pour qui il se prend à la fin. Et au vu du sourire de mon frère, il n'est clairement plus dans la même mentalité que lors de notre dernier face à face avec cette larve. Je termine mon verre, comme si rien de ce qu'il disait ne me touchais. Ce qui au fond n'est pas totalement faut, je suis un dieu et lui un microbe, tout ce qu'il a, je peux le prendre. Une fois mon verre terminé, je le pose devant mon frère pour qu'il me resserve et me lève tout en douceur. A quoi bon se précipité, même s'il se mettait à courir, je le rattraperais facilement. Je tourne alors ma main droite dans le vide, comme si je touillais dans un liquide invisible et donne un verre vide à l'humain. Je n'utilise jamais mes pouvoirs contre des êtres que je respecte, c'est bien trop, pas assez... Je sais pas, ils ne méritent pas ça. Mais lui... Sans qu'il ne s'en rende encore compte, je fais tournoyer son sang à l'intérieur de lui, le dirigeant en douceur vers la sortie... Enfin, vers toutes les sortie possible et au bout que quelques seconde il commence à avoir littéralement des fuites. Ce qui est sensé être à l'intérieur s'écoule par tout les trous qui existe chez ce genre de créatures inférieur. Je m'approche un peut plus et pousse le verre qu'il tient à la mains sous son œil. Se dernier se remplit assez rapidement d'un liquide rouge vermeille. Ses vêtements se tâche également de ce liquide.

- Il suffirait que je te tue maintenant. Elle garderait son démon encore quelques siècles, puis un autre que toi le libèrerait. Mon frère et moi ne sommes pas pressé, nous sommes des dieux, nous avons l'éternité. Et toi? Tu as quoi? Si ce n'est la promesse d'une mort lente et douloureuse?

Je récupère le verre une fois plein et en bois une gorgé.

- Que tu la veuille, je peux le comprendre, mais quant un dieu te dis qu'il la prend, tu dis oui maître et tu obéis, ou alors je te laisse tout simplement te vider de ton sang. Puis mon frère te ramènera à la vie, tu deviendra alors son esclave, conscient de tout, mais impossible de lui désobéir, et tu nettoiera cette pièce en léchant le sol de ta langue de vipère.

Je le fixe fortement, debout devant lui, tout en continuant de faire couler son sang en douceur histoire que la douleur soit à son paroxise, et ce tout en buvant le verres de sang que je fait tourner entre mes doigts.

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J'avais raison, c'est un insecte, une larve, un moins que rien qui ne sait se reposer que sur le semblant de pouvoir que lui a donné mère nature. J'adorerais le torturer un peut plus, un peut plus fort, plus longtemps, plus intensément. Mais je dois me retenir, je le sais, pour Faith, pour moi. Je m'accroupie à sa hauteur pour le regarder de plus près, je tends l'oreille pour bien entendre ses mots et les lui fait répéter plus fort, histoire qu'on puissent bien les entendre.

- T'entends ça mon frère, cette larve nous supplie... Tu as compris maintenant? Mon frère et moi, nous ne faisons qu'un. Tu as crus à tord lors de notre dernière rencontre que je n'étais que son subalterne, tu as saisis maintenant. Je suis celui qui fait le sale boulot, non pas car je suis son toutou, mais parce que j'aime ça.

Je regarde Nesko tout en souriant alors que je termine ma phrase. Il me fait un signe de tête, acceptant à son tour la supplication de l'humain qui traine au sol. Je me relève tout en attrapant le corps d'une mains, faisant tournoyer ma seconde mains dans l'autre sens. Ainsi, le sang perdu reprend place à l'intérieur du corps devenue pâle, qui reprend ainsi des couleurs. Plus aucune tâches n'est visible, ni sur lui, ni sur le sol, le seul sang qui reste hors de lui, est celui dont je me désaltère et qui stagne dans le verre de cristal que je tiens. Seul souvenir de ce moment fort agréable, une goute de sang qui termine de couler de son œil. Je le repose sur ses deux jambes tremblante et lui tapote la tête, comme on féliciterais un chien.

- Maintenant que tu as les idées en place et que tu sais qui commande, explique-nous ce rituel.

Pour lui faire comprendre qu'il n'est pas sortie d'affaire je tourne mon doigt dans le verre de sang et le lèche, me délectant du nectar épais qui touche ma langue.

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Je me rassoie et écoute notre nouvel esclave raconter sa version de l'histoire. Mais je ne suis pas dupe, il nous cache des choses. D'autant plus que la pleine lune n'est pas à la date qu'il a indiqué. Je souri de travers à ses mots, il nous prends toujours pour des cons... Je tends alors la mains vers lui, paume vers lui et lui sourit franchement. Son sang commence alors à bouillir en lui et je vois le blanc de ses yeux commencer à rougir.

- Je crois qu'il n'a pas encore bien comprit la leçon et qu'il nous prend pour des cons.

Il commence à montré de fort signe de chaleur et sa peau commence à devenir rouge. Je croise les jambes et m'installe confortablement dans le fauteuil dans lequel je suis, pendant que lui crois surement qu'il va crever sur place.

- Je ne sais pas si je doit de nouveau lui laisser une chance. Je commence à fortement perdre patience mon frère. S'il recommence à nous mentir ouvertement, je l'éventre. Tu as bien compris? Alors reprend du début, sans te payer notre tête!

Ma voix se fait tonitruante, et mon frère sait très bien que quant je commence à monter le son, c'est qu'il est grand temps de s'assoir et cracher tout ce que l'on peut avoir à dire.

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Je continue de fixer la porte alors que le moins que rien à quitter le bureau de Nesko. Je pose mon verre et me frotte la barbe, agacé. Je ne réfléchie pas souvent et marche plutôt aux coup de sang. Mais les quelques fois où mon cerveau me sert un temps soit peut, tous le monde sais que ce n'est pas bon signe. Ce que je déteste par dessus tout, c'est cette sensation. Vous savez, quant on ne vous prends pas assez au sérieux, quant on complote dans votre dos, dans le dos de mon frère... Ou de ma sœur, aussi absente soit-elle. Et ce type va nous causer des problèmes, je le sais.

- On va devoir se débarrasser de lui.

Je me lève, fait craquer mon coup, puis me dirige vers la bibliothèque pour me resservir un verre, puis me tourne enfin vers mon frère.

- Il est malin l'avorton, il ne va pas laisser les choses là. T'as vu cette haine en partant? Tu t'en souviens aussi? A Tønsberg. Comment les autres nous regardaient. Ce qu'ils ont fait à notre mère.

Mes yeux se perdre dans les reflets cuivré qui danse au fond de mon verre. Je me souvient de cette révolte comme si c'était hier. On dit souvent que l'âge adoucie l'amertume des mauvais souvenir, pas pour nous, pas pour les dieux, on a une mémoire absolu.

- On avait pas tous nos pouvoirs à l'époque et déjà les gens nous détestaient ou nous vénéraient. Les premiers avaient le même regard que lui. On doit le détruire avant qu'il ne raconte à tous le monde ce que nous sommes Nesko .

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Je sais que mon frère n'a pas tors, mais je n'est jamais parler de lui ou de notre sœur. Et ça il ne le souligne pas.

- Je n'est rien à perdre Nesko. Toi, notre sœur, si, c'est pour ça que je n'est jamais parler de vous, mais que de moi, et ça, c'est un choix qui me regarde. Les gens ont déjà bien du mal à croire que l'on est triplet, alors il sera facile de le dire que j'ai été adopté. Alors arrête de faire ton blesser par mes dires, ça ne te vas pas.

Je lève mon verre et en bois une gorgé tout en souriant à mon frère.

- Mouais... Je suis septique sur les aptitudes de réflexion de cet insecte. A notre première rencontre il était bien plus calculateur qu'aujourd'hui. Alors une crise de folie peut vite lui arrivé... Et j'espère que se sera le cas mon frère.

Je pose mon verre vide sur le bureau tout en me levant. Je me dirige alors vers la sortie tout en saluant Hector d'un magnifique doigt d'honneur.

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Je m'arrête devant la porte, la main posé sur la poignet. Finalement je tourne la tête vers mon frère pour le regarder vraiment. Il est sincère, je le sais, je le connais. Mais il n'avait pas besoin de me dire ses choses, je les savaient également. On peu souvent être en désaccord. En venir à se hurler dessus, enfin moi plus que lui. Mais, on est toujours là l'un pour l'autre. Et ce, même depuis que notre sœur a désirer voyager à travers le monde sans nous. On a eue du mal à l'accepter, mais elle voulait se découvrir elle-même, loin de nous deux, de nos deux caractères trop envahissant. Se sont ses mots, pas les miens. Je sais que Nesko la surveille toujours, il a quelques toutou sans vie qui la suivent, la surveille. Et je sais que si elle venait à dérapé, ou si quelques choses lui arrivait, j'en serait le premier informé.

- Je le sais mon frère.

Oui je le sais, juste que des fois il m'arrive de l'oublier et d'être bien trop impulsif pour réagir avec ma tête. Mais ça, Nesko le sait.

- Je vais aller suivre cet insecte. Je vais attendre dans l'ombre la moindre faiblesse de sa part, et je m'en occuperais.

J'abaisse la poignet, mais m'arrête dans la volé.

- Une fois terminé, veux tu que je te livre sont corps?

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Je me retourne vers la porte, un sourire aux lèvres. J'imagine tous ce que je pourrais faire à cet larve. J'ouvre la porte.

- Passe une bonne journée mon frère.

Quant je sors de son bureau, Eve est là, assis sur le sien, dans une petite robe affriolante. Je lui souri à sont tour et m'approche d'elle, la saisissant par la taille et enroulant ses jambes autour de ma taille. Je me dis que je pourrais la prendre là, alors que je l'embrasse à pleine bouche. La prendre juste à un mur de mon frère. Il l'entendrais gémir à chacun de mes mouvement de rein. L'idée me plait tellement que ni une ni deux, je fais voler tout ce qui se trouve sur le bureau, la tourne sur le ventre et la prend par derrière. L'idée de mon frère, tentant de se concentrer alors que je soigne sa secrétaire m'amuse. Eve tente de retenir ses cris, mais je suis un dieu, je baise également comme un dieu, il ne faut pas se mentir. Alors ses gémissements doivent résonné sur tout le campus. Une fois que j'ai terminé, au bout de trente bonne minute, je la laisse se rhabiller, et lance un bonne soirée à mon frère en criant presque derrière la porte.