Alice Locke

Premier pouvoir : Métamorphose. Alice peut simplement se métamorphoser en renard. 


Second pouvoir : En tant que jeune kitsune de vent, Alice peux aller encore plus vite grâce au vent qui la pousse, elle peut se déplacer silencieusement et étouffer tous les sons qu'elle produit, se protéger derrière un bouclier de vent qui la protège de toutes attaques, créer du gaz hilarant qui rend euphorique et anesthésie la douleur, insuffler le chant du courage quand les gens baissent les bras ainsi qu'une capacité à manipuler les pheromones animales, que ce soit de la rage, de le peur, ou de la confiance et de l'affection. Enfin, elle peut aussi devenir transparente et n'être composée que de vent et ainsi voler rapidement d'un lieu à l'autre. Ceci n'est qu'un début, lorsqu'elle sera un kitsune à 9 queues elle pourra faire ce qu'elle veut de cet élément. 
Mais pour le moment, Alice ne sait même pas qu'elle est un kitsune. Plus précisément, elle ne sait même pas ce qu'est un kitsune. Elle va comprendre que parfois ce qu'elle met sur le compte de la maladresse ou d'un manque de chance est en réalité son pouvoir qui s'éveille depuis qu'elle a changé de dimension. Elle va faire ses premiers pas dans un monde inconnu. Reste à savoir si elle est prête à vivre encore un autre bouleversement ! 

Particularités liées à sa race : Les Kitsune sous forme humaine ont les sens plus développé que la normale et peuvent courir plus vite que les humains. 
Plus les kitsune prennent de l'âge, plus ils deviennent puissant. Alice est un Kitsune à une queue. Elle gagnera une queue par siècle, accroissant ainsi ses pouvoirs. Les kitsunes les plus puissants et âgés ont un fourrure couleur argent ou dorée et peuvent se métamorphoser en ce qu'ils veulent. Ils sont maîtres des illusions, peuvent voir et entendre tout ce qui se passe dans le monde, lire dans les pensées, prendre possession des esprits et des rêves, manipuler les humains, influencer les destins, prédire l'avenir, moduler l'espace temps... De plus, le frottement de leur queue peut produire de l'électricité, ainsi que des cyclones vent pour Alice. 

Alice est un petit gabarit : elle mesure 1m63 et pèse 50 kilos. D'origine asiatique, du moins elle le suppose, n'ayant aucune idée de qui sont ses parents biologiques, elle a de grands yeux verts et de long cheveux noirs. Si elle n'est pas fashonista, elle n'en reste pas moins coquette. Elle se maquille légèrement, et aime changer de coiffure. Elle aime être habillée confortablement, mais veille toujours à être présentable. Elle ne sort jamais sans une grande besace ou elle traîne une liseuse, plusieurs livres, des stylos et des calpins. 

Alice est une jeune fille douce et très sensible à la Nature. Elle n'a pas d'a priori et essai d'être bienveillante avec tout le monde. Elle ne cherche pas la popularité, ni même à avoir beaucoup d'amis. Ce qui lui importe c'est la qualité. C'est une grande rêveuse, souvent dans la lune, qui adore lire allongée dans l'herbe, jardiner, écouter de la musique en regardant le ciel étoilé... Une jeune fille simple. Elle n'en est pas pour autant asociale et à un très bon contact avec les gens, sa douceur, sa nature enjoué et sa bienveillance faisant leur œuvre naturelle. Elle n'est jamais tombée amoureuse et ne comprends pas trop toutes ces histoires de filles pour le moment. Élevée par deux papas, elle est très tolérante et ne supporte pas l'injustice. Elle n'est ni timide ni réservée, et toujours souriante. Elle est spontanée, et suis souvent ses envies. On dit facilement d'elle qu'elle est un rayon de soleil. 

Déjà toute petite, Alice avait beaucoup de douceur en elle. Elle était toujours calme, souriante, et bienveillante. Elle adorait passer des heures à l'extérieur, à observer et câliner les animaux et à prendre soin de la nature. En somme, Alice était une petite fille modèle. Ses papas y veillaient. Cela ne faisait pas très longtemps que les couples homosexuels avaient obtenu le droit d'adopter, et Papa Ben, avocat spécialiste du droit à la famille, avait fait jouer toutes ses relations, épaulé de Papa Jerry. Tous deux très ouverts, ils avaient toujours parlé franchement à Alice, lui inculquant la tolérance pour la différence et la bienveillance envers son prochain.

A Beacon Hills, ou elle avait grandi, le fait d'être élevé par ses deux Papas était passé inaperçu. Soit les habitants s'en moquaient éperdument, soit ils préféraient déverser leur haine en allant à la chasse aux monstres. Car oui, Beacon Hills est un endroit très spécial. Quand elle avait 8 ans, un certain Scott McCall avait commencé à faire parler de lui. Des rumeurs ont circulées. Des gens ont été tués. Des loups garous, des chasseurs, et d'autres créatures qu'on ne saurait nommer. L'homosexualité des pères d'Alice n'étant pas un sujet aussi passionnant, ils n'attirèrent que très peu d'attention et personne ne s'amusa à l'ennuyer avec ce détail.

Les années lycée furent épanouissantes pour Alice. Elle n'était pas très populaire comme les cheerleadear ou les joueurs le Lacrosse, mais elle avait quelques amis. Bien que sociable par nature, elle aimait passer de longues heures à lire, allongée dans l'herbe. Et plus le temps passait plus elle dévorait ses lectures. Elle devint une jeune femme lunaire, parfois complètement plongée dans ses pensées au point d'en oublier ce qui l'entourait. Elle est facilement tête en l'air, un peu rêveuse, mais heureuse. En revanche, elle n'a jamais eu de petit ami. Pas par dépit, elle n'a simplement jamais rencontré quelqu'un qui lui donne envie de se mettre en couple. Cela ne la dérangeait absolument pas et faisait le bonheur de ses pères.

Elle avait fini le lycée haut la main, et avait obtenu une place à la faculté de Columbia, à New-York. Ses papas avaient argumenté en insistant sur la proximité d'autres facultés, mais son choix était fait. Elle allait découvrir New-York. Papa Ben avait alors envisagé de changer de cabinet d'avocats pour partir avec elle, mais papa Jerry avait reçu une proposition d'emploi à Philadelphie. Une dispute mémorable s'en était suivie, et Alice s'en était voulu d'être la cause de cette situation entre ses pères. Finalement ses papas s'installait à Philadelphie et elle a New York. Cela ne representait que 3h30 de route. Il avait peur pour elle, car sa fille lui semblait trop douce pour une ville comme New-York, mais il acceptait le fait de la laisser faire ses propres expériences. 

À la surprise générale, Alice aimait vivre sur le campus. Tout en restant elle même, elle arrivait à suivre ses cours, se faire des amis et lire allongée sur l'herbe du campus, sa Playlist dans les oreilles. Elle développa une addiction pour les listes, et à grand renfort de post it elle n'oubliait presque rien. Lorsqu'elle parti ce jour fatidique, pour fêter Thanksgiving avec ses pères, elle était aussi enjouée qu'à l'accoutumée. Elle les avait eu au téléphone et ils semblaient impatients, alors qu'elle était seulement partie depuis 2 mois et demi. 

Un violent tonnerre s'abatit soudain, l'aveuglant et la précipitant sur le bas côté alors qu'elle tentait d'éviter un renard. Elle descendit du véhicule pour vérifier que le renard allait bien, mais celui ci l'attaqua et la mordit avant de s'enfuir. Elle fu secouée, mais pu reprendre la route  dès que le tonnerre cessa. Arrivée chez ses papas, elle eu surprise de trouver la maison plongée dans le noir. Elle entra grâce à ses clés, s'inquiétant de ne trouver personne. Aucun mot ne l'attendait. Elle essaya de les appeler, mais son téléphone était mort. Sans doute le tonnerre. Elle utilisa alors le téléphone de la maison et appela ses pères mais aucun ne répondit. 
Lorsqu'ils arriverent, papa Ben tomba dans les pommes et l'autre fondit en larmes. 

S'en suivit la conversation la plus improbable qu'elle ai jamais eu. Elle était morte 2 mois auparavant d'une mauvaise chute, juste après sa rentrée universitaire. Cela avait pris du temps et pas mal de cris, mais quelques semaines plus tard ils avaient compris qu'Alice n'était pas l'Alice de ce monde, mais d'un autre, parallèle. Semblable et différent. Par exemple, Beacon Hills n'existe pas ici et ils avaient vécu à Washington avant de venir ici. Leur Alice mangeait de la viande, alors qu'elle est végétarienne... Des détails, mais qui ont creusé une barrière entre eux. Elle avait perdu ses papas, ses vrais papas qu'elle ne savait pas comment rejoindre. Et ceux là étaient les siens sans être les siens, et cette situation était très compliqué à gérer émotionnellement.

Finalement, six moi après, elle retournait sur les chemin de la fac. Ben et Jerry se débrouillèrent pour l'administration, expliquant à tout le monde que leur fille n'était pas morte mais témoin sous protection. Ici, Ben était juge à la cour de Philadelphie et avait une grosse affaire de corruption sur le dos au moment de la prétendument mort de leur fille, ayant reçu des menaces de mort à son encontre. Seul ce détail était un mensonge. Il n'y avait pas de tombe, les pères ayant fait procédé à une crémation. Bref, tout était crédible, et ses papas avaient les bras long. En revanche, tous les logements universitaires étaient occupés, alors Ben et Jerry lui trouvèrent un petit appartement dans un immeuble neuf, à quelques blocs du campus. Elle pouvait y aller à pied ou en bus, le quartier était calme et tranquille. Elle comptait bien suivre les cours d'été et en profiter pour se fondre dans la masse...tout en cherchant une solution pour retrouver ses vrais pères.