Ha, si seulement l'amour pouvait être simple... Feat Drake (-18)

ah, si seulement l'amour pouvait être simple

Une fois devant elle, je reste à essayer de former des mots avec ma bouche, mais y'a rien qui sort. Je la regarde, et dans ma poitrine je ressens encore la douleur de ses émotions. Et ça me détruis.

Elle se lève, vas dans la cuisine et me fais un thé. Je m'assieds, les mains autour de la tasse, recherchant la chaleur brûlante de la porcelaine.

Le silence entre nous n'est pas pesant, mais il est fragile. Je sais que du moment où je vais ouvrir la bouche, je vais tout faire voler en éclat. Mais je ne me dégonfle pas.

je suis désolé Adria. J'ai paniqué.

Je lève une main pour lui faire comprendre de ne pas m'interrompre.

quand tu disais que tu voulais que tout soit comme avant entre nous, j'ai cru que ça voulait dire que tu avais décidé que tu ne voulais plus de moi. Enfin que tu voulais qu'on redevienne exactement comme avant. Comme si on s' était pas dit nos sentiments et que rien ne devais changer.

Je soupire. Te déconcentre pas Drake.

la vérité c'est que je n'ai jamais été dans une relation avec quelqu'un que j'aime. Je n'ai jamais été en couplé avec toi avant maintenant, et je ne sais pas comment me comporter. Je te prête des attentes que tu n'as peut être pas, et je me sens complètement incapable. L'amour c'est pas quelque chose de naturel chez les Ignem'roth. On a pas ça en nous. Et t'aimer me rend stupide. Ça me donne envie de me taper sur le torse, de te choper par les cheveux et de t'enfermer dans ma chambre pour ne plus jamais t'en laisser sortir.

Je n'ai pas besoin de la regarder pour deviner son air outré à l'idée même que j'essaie de la séquestrer. Ouais, y'avait ptet plus malin Drake.

je vais merder régulièrement, parce que je ne sais pas comment aimer. Alors je vais apprendre, je vais faire des erreurs, mais je vais continuer d'apprendre. Sache juste que jamais tu ne te débarrassera de moi, jamais je ne cesserai de t'aimer. Même quand je serai le plus gros con que les dimensions n'aient jamais porté, même quand je te donnerai des envies de meurtres. Je ne cesserai jamais de t'aimer.

Je hausse les mains, dépité, et lui souris d'un air niais

j'suis un abruti, mais je suis à toi

Adrenalean pour Epicode

ah, si seulement l'amour pouvait être simple

Lorsque je finis de parler, je me sens tout vide, un peu essoufflé, et mon cœur bat la chamade dans ma poitrine.

Je la regarde se lever et je me force à ne pas bouger
À ne pas la prendre dans mes bras, à ne pas me lever, bref, rien qui puisse la faire fuir ou me frapper. Quand elle s'assird sur mes genoux, je sens mes yeux s'ecarquiller et je reste tendu.

Ne fais pas de gestes brusques. Ne dis rien. Écoute. Ne t'énerve pas. Sous aucun prétexte.

Et je l'écoute religieusement. J'entends ce que j'ai ressenti, ses doutes, ses inquiétudes. Elle est aussi perdue que moi. La situation actuelle la déstabilise d'autant plus. Mais quand elle m'embrasse.

Quand elle m'embrasse, je cramponne mes mains au fer forgé de la chaise et j'essaie de ne pas foutre le feu à quoi que ce soit. Ce qui n'est pas évident. Elle m'enserre contre elle, et j'ai une conscience aiguë de son corps qui se presse sur le mien, sur ses formes qui s'épanouissent sur ma poitrine, et je me sens durcir. Je pose une main dans la cambrure de ses reins, le plus légèrement possible en me répétant de bien me comporter.

Non, tu ne la plaque pas contre toi pour l'emmener dans ta chambre. Nan, tu ne la plaque pas sur la table de la cuisine. Nan, tu ne....

Ça sert à rien, et je sens ma température corporelle grimper encore quand elle me mord l'oreille. Mais je l'entends.

et je ne mériterai pas ta pitié si je volais ta liberté. Je ne veux pas t'emprisonner, parce que je t'aime telle que tu es. Tu es une flamme sauvage, un incendie magnifique et libre. Jamais je ne supporterai de t'eteindre.

Je l'embrasse à mon tour, et j'essaie de rester le plus doux possible, mais c'est tellement... Ben dur.

mais qui peux me condamner d'avoir envie de passer des heures seul en tête à tête avec toi dans une chambre ?

Je lui souris d'un air niais, m'attendant a moitie à me faire envoyer chier. Mais ça aussi c est quelque chose que je ne sais pas faire... Des avances subtiles pour quelque chose de plus intime sans lui mettre la pression. Je me sens maladroit, mais je reste léger. Enfin... Je crois.

Adrenalean pour Epicode

ah, si seulement l'amour pouvait être simple

Quand ses grands yeux innocents se plongent dans les miens et qu'elle me dis qu'elle ne comprends pas, je me sens merdeux. Abruti de Drake. T'étais la, t'étais bien, elle était sur tes genoux putain, et nan il a fallu que tu l'œuvre, stupide, stupide démon de feu.

euh... Oui'.. Je... Tu... On... Les abeilles qui butinent....

Les abeilles qui butinent ? Mais t'es un abruti qui s'éprend pour un apiculteur ou quoi ? J'ai envie de me frapper la tête contre le mur, de désespoir envers moi-même. Je l'entend qui prononce mon nom, mais je suis lancé

pas les abeilles... Mais.. Tu sais.... Les papa et les mamans... Ferme là débile.... Pas toi c'est pas... C'est moi.... Je...

Je gémis d'impuissance, et elle attrape mon regard, et je la supplie dès yeux d'essayer de moe comprendre. Elle m'entraîne dans la salle de sport, et je ne peux m'empêcher d'être à la fois heureux et déçu. Heureux, parce que j'ai dis plein de phrases et qu'elle m'a pas tapé. Déçu, parce que c'est elle que je me serais bien tapé là tout de suite. Mais je ferai ce tour pour la rendre heureuse, et si ça passe par ce genre de sport, alors soit.

D'un coup je me retrouve dans la piscine, et je sens ma température corporelle qui redescend un peu. J' essai de me reprendre

Allé Drake, chaque chose en son temps. Tu vas courtiser la belle, faire ça dans les règles de l'art, et tu vas gérer ton caractère de merde.

Je refais surface, et je reste les yeux et la bouche grands ouverts. Adieu, le cerveau de Drake.

Toi nue. Moi abruti frapper torse

Ma voix est grave, et rocailleuse, plus proche du grondement qu'autre chose.
Je m'approche d'elle comme un prédateur qui a enfin piégé sa proie. Il ne fait pas qu'elle m'échappe. Je pose mes mains de part et d'autre de ses hanches. J'embrasse son cou, son épaule, la serrant entre mes doigts avant de me rendre compte que je risque de lui faire mal. Je me force à déserter ma prise et m'appuis sur le rebord de la piscine pour me hisser vers son visage en grondant doucement

Je prend possession de sa bouche, une main me portant, l'autre lui caressant légèrement le visage, le cou, et descendant lentement vers sa poitrine que je contourne pour effleurer ses côtes. Je refuse de lui mettre la pression. Je refuse qu'elle pense que je ne veux que ça d'elle, parce que c'est faux. Je veux tout d'elle. Ça y compris. Je la dévore, et ne romps notre baiser que lorsque nous sommes tous deux à bout de souffle.

Je la regarde dans les yeux, qu'elle a de troublé, lui demandant silencieusement si elle veut aller plus loin, avant de reprendre possession de ses lèvres.

Adrenalean pour Epicode

ah, si seulement l'amour pouvait être simple

Pour l'amour des flammes, cette fille va me tuer. Lorsqu'elle me parle des hommes qui ont osé la toucher, je sens une rage meurtrière monter en moi. Elle. Est. A. Moi. Tout. Seul.

Puis elle me déshabille. Et là, une partie de moi s'éteint tandis qu'une autre prend possession de moi. Je sens sa bouche sur moi et un hurlement de plaisir et de victoire sors de ma gorge. Je la laisse agir, savourant son contact, avant de plonger à mon tour pour la sortir de l'eau en quatrième vitesse. Je la rassied sur le bord de la piscine, lui écarte les jambes et plonge ma tête entre ses cuisses. Je la déguste, la dévore, apprenant son corps, ce qui la fait ronronner, ce qui la fait gémir. Mes mains sont partout sur son corps, mais bientôt ça ne me suffit plus et je plonge mes doigts en elle, me perdant un instant dans la contemplation de mes gros doigts allant et venant dans son corps de déesse, et je repose ma bouche sur elle, jusqu'à ce que son plaisir éclate sur ma langue. Je la saisi alors par mes hanche et la fais glisser contre moi.

J'enroule ses jambes autour de moi, et plonge enfin en elle en lui murmurant que je l'aime. Je ne laisse pas le temps à la douleur de se propager dans son corps, et je la prends, lentement d'abord, puis de plus en plus fort, jusqu'à ne plus pouvoir me contenir et l'assaillir de coup de reins brutaux et profonds. Je ne me contrôle plus, je veux juste encore plus, plus d'elle, plus de nous. Je sens ses ongles se transformer en grilles et s'enfoncer dans mon dos, traçants des sillons profonds, tandis que je l'embrasse en ma prenant encore plus fort, nous menant ainsi tous les deux à l'extase.

Nous restons ainsi, elle prise entre le mur de la piscine et mon corps, l'eau autour de nous s'évaporant dans un brouillard confortable, nos souffles courts.

Adrenalean pour Epicode

ah, si seulement l'amour pouvait être simple

Oh non, elle n'a pas osé dire ça.... Que les dieux lui viennent en aide, parce que Drake est aux abonnés absents. L'instinct des Ignem'roth s'empare de moi. Je me fige. Mon expression est froide. Inquiétante. Je penche la tête, et je sais que mon visage porte le sourire de psychopathes de ceux de ma race. Je ne comprends pas vraiment ce qui m' arrive. Tout en moi c'est fait calme. Au lieu de laisser exploser le verre sans ma main, je le repose lentement sur le comptoir. Un grondement nait dans mes tripes, et je me surprends a fredonner d'une voix rocailleuse. On dirait... Je n'ai jamais entendu ce son... Le chant de chasse. Je pensais que c'était une histoire pour endormir les petits démons. Mais non. La légende raconte que lorsqu'un Ignem'roth entame son chant de chasse, même la mort ne peut se mettre entre sa proie et lui et en sortir victorieuse. Un Ignem'roth animé par la chasse, c'est l' enfer qui se déchaîne, et ce tout le temps de la traque. Ce n'est qu'une fois sa proie entre ses griffes et ses pulsions rassasiées que le démon peut se calmer. Je pensais que cela n'était valable que pour ses ennemis. Si on comparaît cela au folklore humain, je crois que le terme serait "bersek".

Je bondis en avant. Adria, rapide comme l'éclair, fais mine de s'écarter. Elle me provoque. Petite flamme vive, elle pense pouvoir m'échapper. L'instant d'après, je lui saute littéralement dessus, la saisissant par la taille. J'amorti sa chute en faisant pivoter nos corps, et je me rends compte que j'ai pris 30 bons centimètres. Je suis plus massif... De partout. Je le sens alors que je presse Adria contre moi. Je crois qu'elle profite de sa position dominante pour m'échapper en riant. A moins qu'elle ne m'engueule, concrètement je n'en sais rien, parce que la seconde d'après, elle est sur le dos, les poignets au dessus de sa tête emprisonnées par une de mes mains, et je m'introduit en elle. J'ecrase ma bouche sur la sienne et je la dévore, la mordant durement tout en l'embrassant, et je plonge mon corps dans le sien brusquement. Je rue en elle en de violentes poussées, le bruit de nos corps qui s'entrechoquent résonne fortement. On pourrais croire que je suis en train de battre quelqu'un à mort. Elle semble si petite entre mes mains, mais je n'ai aucune retenue. Je suis impitoyable.

Ce qui s'ensuit est une succession de gémissement et de plaisir saupoudrés de violence. Je la retourne et la prend violemment par derrière, la tirant par les cheveux tout en maintenant le haut de son corps contre le sol. Alors que je la sens au bord de la jouissance, je la relève et nous projete contre le mur, ou je la prend debout, ses jambes autour de ma taille, une main autour de sa gorge, l'autre lui malaxant le cul. Je m'arrache de son étreinte et la jette sur le comptoir ou je l'allonge sur le dos, la prenant sauvagement debout.
Mon chant de chasse s'amplifie au fur et à mesure que la passion m'emporte. Ma voix grave sort en une mélopée à la fois terrifiante et envoûtante.

Sans lui laisser l'occasion de se défendre, je la descent de l'îlot pour la retourner et lui appuyer le buste sur le comptoir, lui écartant les jambes sans ménagement et la maîtrisant totalement. Je la prend sans relâche, aussi fort que je le veux, et elle encaisse avec plaisir. Oh bien sûr elle essai de se débattre de temps à autre, mais elle ne peut rien contre moi en cet instant. J'ai perdu le compte de nos orgasmes, je n'ai aucune notion du temps, mais le feu dans mes veines ne semble pas prêt de s'éteindre.

Adrenalean pour Epicode

ah, si seulement l'amour pouvait être simple

J'essaie tant bien que mal de dissiper les derniers relents du chant de chasse qui s'attardent dans mon esprit et mon corps. C'est le rire d'Adria qui m'en sort enfin. Je cligne des yeux et ma vue redevient enfin normale. Mon corps rapetisse jusqu'à sa taille normale. Je jette un coup d'œil méfiant. Qui sait pourquoi ma panthère se marre ?

Lorsque je la vois, je ressens une profonde satisfaction. Elle porte les traces de mes doigts autour du cou, de mes dents sur les épaules et les cuisses, et des ecchymoses et suçons parsèment son corps, émaillés de traces de sang. Mais c'est moi qui saigne, ma furie m'ayant lacéré au plus fort de sa passion.

Je la regarde, ébahi. Pourquoi elle se marre, alors qu'on dirait qu'elle vient de se faire agresser par un troupeau de démons ? Je suis de plus en plus perplexe, pendant qu'elle se fend la poire. Je n'ai pas l'impression qu'elle se moque de moi. Je n'ai pas l'impression qu'elle m'en veuille. Elle me semble satisfaite, et, que les dieux soient loués, à mille lieues de vouloir me tabasser pour l'avoir.... Comment dire.... Euh... Merde, qu'est ce que j'ai fait ? Mais qu'est ce que j'ai fait ?

Moi qui apprehendais d'être son premier et dernier amant, de ne pas être assez doux, voilà ce que je fais ? D'un autre côté.... Je la regarde attentivement. C'est elle qui m'a provoqué. Elle devait bien se douter qu'en agissant comme ça elle allait pousser l'abruti de démon en moi à... Ben a prendre un pied phénoménal, soyons honnête.

Je repense à ce qu'elle m'a dit, et me rend compte que je n'ai pas à m'en vouloir : elle aime le vrai moi. Et le vrai moi, c'est ça. Alors je me laisse aller...

Moi démon. Moi content. Moi vouloir frapper torse.

Je lui lance un de mes sourires ridicule et imbu de moi-même, fier comme un paon. Je me redresse en grimaçant.

t'as de sacrées griffes chaton

Je grogne en me relevant, lui tends la main pour l'emmenerl'emmener sese laver, et, face à son hilarité, je la prend d'autorité dans les bras pour nous emmener à la douche de la salle de sport... Enfin de ce qu'il reste de la salle de sport... Je suis dépité.

on devrait investir dans une entreprise de rénovation

La pièce est à sac, le comptoir du bar est fendu, la moitié des machines ont fondues, et les murs qui ne sont pas enfoncés, fendu ou complètement détruits ont roussi. Je me gratte la gorge en haussant les épaules. On verra demain, l'urgence du moment c'est de nous laver du sang, du plâtre et des autres substances qui nous collent à la peau.

je veux dormir avec toi ce soir. Dis oui.

Je n'ai même pas réfléchis à ce que je viens de dire, c'est sorti tout seul. Et la vérité, c'est que je la veux dans mon lit toutes les foutues nuits du reste de nos vies. Elle est à moi. Moi être content.

Adrenalean pour Epicode