Just a goodbye

New-York, 1er jour de cavale

Elle regarde le ciel par la fenêtre du petit Motel dans lequel elle a trouvée refuge quelques heures plus tôt. Il semble étrange, au loin, il est rouge. D'un rouge sang, pas de ces rouges rosées que l'on voit quant le soleil à terminé de se coucher. Mais de celui du sang. Il est inquiétant et orageux. Mais elle, elle le voit sans le voire car cette peur, elle la connaît déjà. Cette colère aussi, cet orage, il gronde en elle depuis quelques temps maintenant. Elle a l'impression que le monde à perdue quelques choses, peut-être son innocence. Son monde l'a perdu en tous cas. Elle n'a pas put dormir longtemps dans ce lit trop petit, trop inconfortable, trop... froid. Elle a l'habitude de son corps contre le sien, de sa chaleur. Mais elle ne peut continuer d'être un fardeau pour lui. Il va reprendre sa couronne, il a besoin de force en lui, et autour de lui, et ça, elle ne peut pas le lui donner. Elle touche machinalement son ventre, ses émotion alternant entre bonheur et peur. Comment pourrait-elle élever ses enfants dans ce monde ? Dans cette apocalypse. Elle doit les protéger, faire en sorte qu'ils naissent quelques part en sécurité, là où personne ne les trouveraient ou ne leurs feraient de mal. Jamais elle n'avait songé procréer. Jamais elle n'en avait même imaginé la possibilité, et encore moins avec lui. Elle a en elle la progéniture d'un roi, mais une progéniture que jamais les autres n'accepterons, il la traquerons pour les tuer. Elle doit les mettre à l’abri.

Après seulement cinq heures dans le motel, elle reprend son sac et quitte les lieux. Elle doit quitter cette ville au plus vite. En sortant elle s'arrête dans une boutique de sport et troque ses vêtements trop gothique, trop atypique, contre un jogging gris, une paire de basket, un tee-shirt basique bleu et un Sweat-shirts à capuche blanc, puis, elle laisse ses fringues dans la cabine d’essayage avant de quitter le commerce munie de ce qui lui reste, un maximum d'argent et des médicaments. En sortant elle change de visage prenant celui de la première femme croiser au hasard d'une ruelle. Une brunette qui fait environs sa taille à l'allure athlétique et aux yeux marrons, direction la gare routière où elle saute dans le premier car qui arrive en gare. Direction Washington à plus de quatre heures de routes de New York.

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Washington, 2ème jour de cavale

Le trajet ne fut pas trop mouvementé, elle a dormis durant un grande partie. Washington est peuplé surtout d’étranger venu visité le chef lieu de l’Amérique et la maison blanche. Pas un lieu pour Adria, enfin, pour la Adria que tout le monde connais. Elle, elle préfère se faire passer pour une touriste, mais surtout, ici elle a un contacte que très peut de monde connais. Personne qui parlerais, même sous la torture en tous cas. Le sorcier qui habite ici s'y connaît en changement d'identité, il pourra lui faire de nouveaux papier et un compte en banque piraté lui permettra de traverser le pays, voir le monde sans se faire repérer par Drake, ou par tous ceux qu'il pourrait envoyer à sa recherche, comme Max ou Jason. A la gare routière, elle saute dans le premier taxi louche qu'elle trouve, pas de taxi officiel, mais de ses conducteur qui arrondissent leurs mois avec des courses au noire.

La quartier où elle va n'est pas des plus accueillant, des groupes de mecs des moins accueillant se promène dans les rues, mais il lui en faut plus pour lui faire peur. Et puis ce n'est pas les humains qui lui font le plus peur. Cependant, pour évité de se faire alpaguer, elle prend l'apparence d'un homme dans la trentaine, musclé est des moins avenant. Elle l'a croisé à la sortie du taxi, il semble faire partie d'un gang ou un truc du genre. Alors, quant elle travers le quartier, personne ne vient lui chercher des poux. Arrivé devant la porte de la maison de son contacte, elle frappe, et quant elle entre, elle retrouve de force son apparence d’origine. Un charme révélant toute les magies semble être actif ici, mais peut importe, maintenant qu'elle est à l'intérieur, elle sait que personne ne viendrait la chercher. Elle se pose alors dans un petit salon, comme dans une salle d'attente où elle regarde les flammes danser dans la cheminé. Quant le sorcier sort de son bureau, elle se lève avant les autres.

C'est à moi.

Les autres client ne semblent pas content de sa prise de position, mais d'un geste, Alec les calmes, les clouant à leurs places. Un sourire franc dessiner sur le visage, il prit Adria dans ses bras, la soulevant presque du sol.

Je savais que tu viendrais, je t'ai sentie depuis ton arrivé en ville Adrala. Et je vois que tu n'es pas venue seule. Il faut que tu me raconte tout, rentre.

Elle se contente de lui sourire avant de s’installer dans un des fauteuils de son bureau. Ils passèrent des heures à parler de la vie quelques peut mouvementé de la métamorphe, puis de celle du sorcier, partageant les anecdotes croustillante de leurs déboire respectif, leurs peines de cœur et leurs complication, comme de vieux amis qui tentent de rattraper le temps perdu.

Al', j'ai besoin de ton aide, je dois changer d'identité ainsi que pouvoir me déplacer en toute liberté et vite.

Lui fronçât les sourcils, lui demandant si elle avait des soucis, mais elle n'en dit plus, ne voulant pas le mettre plus à découvert que ça. Si jamais Drake et les autres tombaient sur lui, il ne saurait rien, il ne connaît jamais plus de 24h les nouvelles identités de ses client grâce à un sort d'amnésie.

Oublie totalement ma venu ce coup si Alec. Je ne veux pas que Drake puisse … Enfin, tu as compris. Je le reverrais quand je l'aurais décidé.

Ils se donnèrent rendez-vous le lendemain matin dans un pub du coin. Le sorcier vint avec une voiture, et tous ce qu'elle avait demander. Avant de la laisser, il lui donna son numéro ainsi que les clef de la Porsche Cayman qu'il conduisait.

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Charlotte, 4ème jours de cavale.

Sans trop savoir où aller, elle prit la route, mais après environ 6 heures de route, elle dût s'arrêter dans une petite ville du nom de Charlotte pour faire le plein. Arrivé sur place, elle préféra changer de voiture, une Porche, vraiment ? Trop voyant. Alors, chez un concessionnaire, elle la vendit pour prendre une vieille break, plus passe partout, et récupérer du liquide au passage. A bout de force, elle prit également la décision de prendre une chambre d'hôtel, pas trop luxueux, mais pas un taudis comme la dernière. Arrivé sur place, elle prit le temps de se prélasser sous la douche, avant de manger un morceau au restaurant d'à côté.

De retour à sa chambre elle s’endormit, à bout de force. Tous ces derniers événements l'épuisent, psychologiquement, comme physiquement. A peine allongé, le sommeil prit possession d'elle, facilement, trop facilement. Et comme toujours depuis son combats contre le démon Ignem'Roth, sa nuit fut mouvementé.

Le parc habituel se transforma en marécage. Mais pas un de ceux qui fiche la trouille. Enfin, les marécages, c'est pas super niveau coin détente, mais elle, elle s'y sentait bien. Normalement, dans ce genre de lieu, il fait humide et froid, mais elle y a chaud. Elle s'y sent bien. De là où elle est, elle voit les étoiles, magnifiques, brillantes. Elle sent son souffle sur elle.

Regarde cette constellation, tu ne trouve pas qu'on dirait une famille de félin ? On dirait nous.

Ces mots la fit sourire. Il avait raison. Il posa ses mains autour de sa tailles, enserrant son ventre, la réchauffant de son corps de lave.

Bientôt on la regardera tous ensemble chaton.

Savoir qu'ils se retrouverons la rassure, la soulage aussi. Mais pas tout de suite, ça ne fait que trois jours qu'elle a quitté New-York, elle n'a pas encore trouver la solution à ses problèmes.

Tu crois que j'y arriverais Drake ? J'veux dire. A dépasser tous ce qu'on a toujours connue ?

Il renforça sa prise sur elle, puis lui embrassa le cou.

Je crois en toi Adria. Tu peux tout faire. Même ça.

Elle se retournât, et une vision d'horreur s’offrir à elle. Dans sa mains droite le cœur de Drake, une pierre de lave en fusion battant encore. Elle tentât bien de le remettre à sa place, mais en vain.

Pourquoi ? Pourquoi tu m'as fait ça chaton. J'aurais tout fait pour toi. Tout détruit, tout construit pour toi, pour nous. Pourquoi ?

Dans l'incapacité de réparer le cœur de son bien aimé, elle reculât, terrifié par son corps prenant feu une dernière fois. Elle fut arrêté par le mastodonte de dieu de la guerre.

Tu es faite pour combattre. Pas pour aimer.

Elle se réveilla en sueur, les yeux remplit de larmes. Le soleil réchauffa son corps frêle et glaciale. Elle s’assit sur le lit un moment. Regardant atour d'elle. Que pouvait-elle bien faire d'autre ? Jamais il ne l'aurait laisser partir.

Elle attrapa un morceau de papier et un crayon et commença à griffonné des mots dessus, machinalement.

« Drake,
mon amour.

Je t'ai demander de me pardonner, mais je sais que ça t'es impossible, pour le moment. Pas sans comprendre. Alors je vais poser mes mots sur ce papier (qui est ignifuger par magie, alors il ne brûlera pas). J'ai paniquer. Oui, ça semble simpliste comme explication, mais je n'est pas terminé. Quant le médecin m'a apprit que j'étais enceinte, j'ai littéralement paniqué. Tu sais aussi bien que moi que ta famille vont voir en nos enfants un moyen d'obtenir le trône, les autres vont les juger illégitime, et donc tenter de les tuer également. Je ne te crois pas incapable de les protéger, de nous protéger, mais tu n'as pas que ça à faire. Tu dois asseoir ton pouvoir, tu dois reprendre ton trône, ta couronne, et je ne t'en veux pas pour ça. Bien au contraire. Et moi, je ne fais que te freiner dans se cheminement. Je serais à tes côtés quant tu auras trouvé ta place, et si tu veux encore de moi.

Mais si toi tu as besoin d'avancer, moi aussi. Aujourd'hui, j'ai appris que sans toi m'a vie n'a aucun sans. Mais avec toi, elle n'en a pas non plus. Je me suis trop reposer sur toi durant toutes ses années, je t'ai freiner dans ton évolution. Aujourd'hui, je comprend, je suis le frein à ta vie et pour changer ça, je doit découvrir le sens à la mienne, loin de toi, loin de nos amis et de mes obligations. Mon destin est de combattre, mais c'est tous ce que je sais réellement de moi. Je ne te reproche rien Drake, au contraire, mon seul bonheur, c'est toi. Mais mon seul malheur aussi, car je n'es que toi. Enfin, je n'avais que toi. Maintenant que nous avons les enfants, il me faut devenir aussi forte que toi. Je dois devenir ton égale, même si à tes yeux je le suis déjà, pas au miens. Notre passer m'empêche d'avancer convenablement, alors je dois me prouver à moi même de quoi je suis capable.

Je te connais et je sais que tu dois actuellement me détester. Penser que je ne crois pas en toi, que je t'es même trahis. Mais mon cœur est, et sera toujours à toi. Tu es mon unique amour. J'ai confiance en toi, mais je dois apprendre à avoir confiance en moi. Tu vas sûrement faire en sorte de trouver où je suis, même si j'utilise la magie pour te faire parvenir cette lettre. Mais je serais déjà partie. J'ai besoin de faire mon chemin, seule. Je voudrais tellement pouvoir savoir ce que tu me répondrais, mais je ne peut me permettre de revenir en arrière. Je sais que je suis sur la bonne voie, même si elle fait souffrir la seule personne que j'aime en ce monde.

J’espère vraiment que tu arriveras à me pardonner un jours mon amour.
A toi, pour toujours.
Adria. »

Elle se lève après avoir écrit ces mots, prit des bougies traînant dans son sac, et envoya la lettre à Drake par magie après l'avoir ignifuger. Puis, après avoir pris quelques minutes pour vider toutes les larmes qui menaçaient de couler depuis son réveille, elle sauta dans la break, roulant vers la prochaine ville, sans trop savoir où, suivant juste son instinct.  

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Atlanta, 6ème jours de cavale.

Atlanta, capitale de la Géorgie peuplé de plus de 6 million d'habitant, une véritable jungle urbaine. On aura beaucoup de mal à la retrouver ici, parmi cette opulence de magie et de créatures en tous genre. Elle déposa ses valises dans un centre d'hébergement du centre historique d'Atlanta, a un peut plus de dix kilomètre de l'aéroport. Un lieu stratégique pour pouvoir fuir à tout moment, près de l’autoroute, à mis chemin entre la gare routière et l'aéroport. Un emplacement parfait.

Elle prit, pour une fois, le temps de visiter un peu la ville. Marchant des heures dans les rues, s'arrêtant devant divers boutique de vêtement, regrettant de temps à autre sa vie à New-York. Elle passa plusieurs heures à visiter le Georgia aquarium. Voir les poissons avait quelques chose d’apaisant, elle avait besoin d'un peu de calme. Elle se posa sur un des bancs face à l'aquarium des requin. Vu de là où elle était, ils semblaient si calme, inoffensif, pourtant, ils étaient considérer comme les animaux marin les plus dangereux des océans. Elle, elle pensait qu'ils étaient surtout mal comprit, mal considérés. Comme beaucoup de créatures mortellement dangereuse.

A son retour au centre d'hébergement, elle s'endormit, des images de requin plein la tête. Puis, les requins se transformèrent en crocodiles, et l'aquarium en marais. La dernière fois qu'elle vint ici, elle le tua, l'angoisse était palpable en elle. Elle regardait frénétiquement autour d'elle, mais ce n'était pas comme d'habitude. Elle devait être là. Sans savoir pourquoi, c'était une évidence. Elle marchât, sans savoir vers où, sans savoir pourquoi. Ses pas la stoppèrent devant un panneau, Nouvelle Orléans. Elle avait toujours rêver d'y aller. Ville de vampires, de sorcières et de magie. Ville de fête et de musique. Pourtant, son cœur n'était pas à la fête, elle devait faire quelques chose ici. Des vois résonnèrent, comme lancé à l'unisson.

Trouve-nous.

Elle marchait à travers la ville endormit. Tous semblait vide. Presque mort.

Trouve-nous

La voix résonnaient de plus en plus fort au fur et à mesure que ses pas lui faisait traverser la ville et ses bâtiments coloré.

Trouve-nous

Tous les bâtiments étaient coloré... Tous sauf un. Terne, gris, immense, peu accueillant.

Sauve-nous

Adria se réveilla en sursaut, sur d'elle, de son rêve, de son évidence. Dans sa main, un papier, une adresse, à la nouvelle Orléans...

Elle comprit sans avoir à réfléchir, ce n'est pas elle qui les avaient trouvé, c'est eux qui l'avait guidée. Guidé depuis New-York. Elle se leva d'un bon, manquant d'écraser un mec qui dormait dans le lit sous elle. Mais elle n'y fit pas attention, elle attrapa ses affaires sauta dans sa break. Elle chercha sur un téléphone volé à la sauvette au centre d'hébergement le temps de route pour rejoindre la nouvelle Orléans … Plus de 6 heures … C'était trop long pour elle, en regardant les horaires des vols vers cette destination, elle en trouva un qui partait dans une demi-heure pour 4h30 d'avion. Mieux. Pas parfait, mais mieux. Elle se rendit directement à l'aéroport et, avant de prendre son vol, prit le temps d'écrire une nouvelle lettre à Drake, enfermer dans sa voiture.

« Drake,
mon amour.

J'espère que tous se passe bien avec les Ignem'Roth. Mais, je suis sur que tu assure, je n'en doute pas une seconde. Il ne peut en être autrement. Je voulais que tu saches que je les est retrouvé, les prêtres. Grâce à eux, nous pourrons protéger nos enfants. Grâce à leurs magies, ils les cacherons aux yeux de nos détracteurs jusqu'à ce qu'ils puissent devenir aussi fort de nous.

Je quitte Atlanta aujourd'hui, je sais que ça fait déjà une semaine que j'ai tous laisser en plan. Mais je serais bientôt de retour. Je t'appellerais avant. Tu n'auras aucune obligation de me répondre, et si tu ne le fais pas, je comprendrais que je n'ai plus ma place à tes côtés. Mais même si c'est le cas, je ne te priverais jamais de nos enfants, ils méritent de te connaître, d'avoir un père aussi fantastique que toi.

Je n'ai pas encore totalement trouvé ma place, mais je crois de moins en moins y parvenir loin de toi. Je ne dis pas que tu es le seul à pouvoir m'y aider, mais loin ou près de toi, la seule chose qui change, c'est la souffrance. Le lieu importe peut je pense. Je trouverais qui je suis qu'à l'intérieur de moi, peut importe où et avec qui.

Je t'appellerais au plus vite, avec de bonnes nouvelles, j'espère.
A toi, pour toujours.
Adria. »

Elle envoyât la lettre avant de monter dans l'avion, direction la Nouvelle Orléans. 

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Nouvelle Orléans, 8ème jour de cavale.

La nouvelles Orléans était exactement comme elle l'avais toujours imaginée, vivante, joyeuse, mouvementé. Elle pensa qu'un jour, elle y viendrait, avec Drake. Lui ferait découvrir cette ville faite de dizaines de cultures différentes. La musique était partout, à chaque coin de rue le Jazz se faisait entendre. Il adorerait cette ville. C'est sûr. Mais elle n'était pas là pour s'amuser, pas encore. Elle devait les retrouver, retrouver cette grande maison semblant longer la rue principale. Mais pour le moment, elle avait besoin de dormir. Elle prit un petit hôtel plutôt bien placer du centre ville et y déposa ses valises. Pour le coup, elle restera sûrement ici plus d'une nuit, le temps de les trouver, de les aider et de les ramener sur New-York, c'est toute une organisation. Et plus ils seront nombreux, plus l'organisation sera périlleuse. Mais pour le moment, une nuit de sommeil était sa priorité.

A son réveil, elle fut étonné par le petit déjeuner trônant fièrement sur la table près du lit. L'odeur du café fumant emplissait la petite chambre de Louisiane. Pourtant, son instinct ne lui disait pas qu'il y avait danger. Elle se leva prudemment, sans faire de bruit, quant elle vit un homme de dos, planté devant la fenêtre de sa chambre, regardant dehors. Les bras croiser dans le dos, la posture militaire et des cheveux long parfaitement ranger dans un queue de cheval parfaite, Adria ressentit une forme de soulagement à la vue de l'homme qui ne se retourna pas.

Tu n'as pas été simple à retrouver patronne. Je n'ai pas encore prévenue Drake.

Elle se leva et se contenta de le serrer dans ses bras, lui sautant presque sur le dos. Jason lui avait manquer plus qu'elle ne l'aurait imaginé. Tous, ils lui manquaient tous en réalité. Ses amis avaient toujours été là pour elle, et les laisser, comme laisser Drake avait été la chose la plus difficile de sa vie. Elle profita de son parfum, lui rappelant la maison un instant, laissant les premières larmes de joie rouler sur ses joues depuis une semaine. Elle voudrait lui demander comment va Drake, comment vont les autres, mais une seule mauvaise nouvelle et elle ferait demi-tour. Hors, elle ne peut pas, pas encore, pas tout de suite, pas temps qu'ils ne sont pas libre. Quant Jason se retourna et commença à ouvrir la bouche, elle lui posa un doigt dessus tout de suite.

Non. Je ne veux pas savoir. Ne me dit rien sur Drake et les autres, tu veux bien ? Pas maintenant, pas tout de suite. Je dois terminer ce que j'ai à faire avant. C'est important, pour moi.

Jason semblât réfléchir un instant, puis acquiesçât finalement à sa requête. Elle passât le petit déjeuner à lui faire un résumé de tous ce qu'elle avait vécu, de tous ce qu'elle avait découvert sur les prêtres, mais aussi sur elle-même. Jason, lui, lui expliquât qu'il devrait donner des nouvelles à Drake dans la soirée. Une fois par jour, c'est le contrat. Il ne lui dira pas qu'il la retrouvée, mais qu'il est sur un bonne piste, sérieuse. Adria trouvât l'ultimatum convenable et ils partirent en direction du vieux carré en début de soirée, après la coup de téléphone de Jason, afin de faire la rencontre d'une sorcière à l'adresse donné par les prêtres.

Arrivé au vieux carré, l'ambiance était encore plus importante que durant la journée. Très vite, la jeune femme se rendit compte qu'elle y était un peu comme à la maison, ici, démon, vampires, sorciers et humains faisaient la fête ensemble, à priori sous l'autorité et la surveillance d'une tiers personne. Après plusieurs demande à divers personnes, ou créatures, on lui indiquât où trouver la sorcière. Ils montèrent alors à l'étage d'un des bâtiments entourant le vieux carré et n’eurent pas le temps de frapper à la porte qu'un voix leurs proposa de rentrer. Ils tombèrent nez à nez avec une femme assez âgée à la peau noir et semblablement aveugle. Enfin aveugle oui, mais avec un ressentit bien aiguisé.

Elle leurs proposât de s’asseoir, précisent que Jason refuserait cette proposition car il ne se sent pas en sécurité ici. Ce qui eue pour effet de le déstabiliser d'avantage, et fit sourire Adria. Cette femme lui rappela aussitôt Ludmilla. Sage, douce, mais à toucher dans le mile. Elle, contrairement à son ami, elle se sentait bien ici. Elle commençât alors à lui parler de ses amis venu d'un autre monde et semblablement rassembler dans cette ville et qu'ils avaient des soucis. La vielle dame lui parlât alors ouvertement des dérèglement énergétique subit par la nouvelle Orléans depuis un moment, et subit par le monde entier. Elle parlât des cavaliers en toute simplicité là où beaucoup de monde prennent peur rien qu'à l'évocation de leur existence. Elle en était sur, l'un d'entre eux était ici, et il n'était pas seul. Une grande concentration de magie émanait d'un lieu en particulier, mais elle n'arrivait pas à y pénétrer car sa magie était trop voyante et surtout, elle ne savait pas se battre. Elle expliquât que elle, tous ce qu'elle pouvait faire était de soigner les gens, les protéger et les guider, pas se battre, pas comme eux, pas comme Adria et Jason. Pour sauver ses amis, Adria comprit qu'elle devrait se rendre elle-même à l'adresse donner par la voyante, soignante et protectrice de la nouvelle Orléans. Mais cette dernière lui donnerait des hommes et femmes pouvant l'aider dans son entreprise.

En sortant de son bureau, Adria avait enfin une adresse, une armée et un plan. Elle n'irait cependant pas ce soir, elle se reposerait avant, Jason ira faire un point avec leurs accompagnateurs pendant qu'elle reprendrait point par point leurs plan, en prévoyant un second, puis un troisième en retenant toujours que les plans ne fonctionne généralement jamais.

Entre temps, elle écrit de nouveau à Drake, afin de le tenir au courant de ses avancer.

« Cher Drake,
mon amour.

Contrairement à son dernier appel, Jason m'a retrouvé. Ne lui en veut pas, c'est moi qui lui est demander de ne rien te dire pour le moment, car, si tu nous rejoignait, je ne sais pas si j'aurais la force de faire ce que j'ai à faire. Ta présence me déconcentrerais, et je dois être au plus fort de mes capacités demain. Je les est enfin retrouver, ça y est, je ne suis plus qu'à une journée de les avoir près de moi. Et à quelques jours de rentrer à New-York, voir quelques heures s'ils utilisent leur magie pour nous y téléporter.

J'ai hâte de te revoir, de sentir ton odeur et ressentir ta chaleur. Tu aimerais la ville où nous sommes, son ambiance est tous ce que nous aimons. Ici la musique est une façon de vivre, ainsi que la magie. Les humains se mêles parfaitement avec les autres créatures, c'est tous ce que nous avons toujours voulu faire. Mais je sais que tous cela t'importe peu actuellement et que tu dois encore être en colère contre moi.

Sache que j'ai appris certaines choses en si peut de temps, il m'est encore impossible cependant de faire un travail suffisant dessus. Mais je penses avoir réussis à comprendre quelques point important. Sur moi, sur nous, sur notre vie. Mais rien qui ne te concerne directement, je penses que le plus gros du travail doit venir de moi, ce qui me fait peur, je dois l'avouer. Mais tout les plus grand changement sont remplit de peur n'est-ce pas.

En attendant, je voudrais te dire tellement de chose, mais les poser ici, sur ce papier, risquerait de me faire changer d'avis. Me faire tous plaquer pour rentrer me mettre en sécurité chez nous. Demain sera un grand jour, et pour la première fois de ma vie, je ne suis pas certaine de réussir à vaincre. Je me pose beaucoup de question sur la puissance demander à mon entreprise. Même si je ne serais pas seule, notre projet de délivrer les prêtres et les autres créatures prisonnières est risqué. Alors, Drake, s'il m'arrive quoique se soit, s'il te plaît, n'en veut pas à Jason, tu me connais, je ne lui laisse pas tellement d'autre choix que de m'accompagner ou se retrouver enfermé. Sache aussi que tu es ce qui m'est arrivé de meilleurs en ce monde et dans l'autre. Sans toi, je ne serait plus en vie aujourd'hui, je n'aurais jamais fait toutes ses choses merveilleuse, ni découvert ce monde. S'il te plaît, dis à nos amis que je suis désolé d'être partie comme une voleuse, sans les prévenir, sans leurs en parler avant. Sans vous impliquez d'avantage dans cette quête.

Si jamais je n'arrive pas à sauver tous le monde, l'adresse du lieu de leur capture te sera envoyer demain soir. Juste avant notre raid. Mais s'il te plaît, n'interviens-pas dans l'heure, laisse-nous au moins une journée avant d'envoyer ta horde. Tu es notre seconde ligne mon amour, et j'ai toute confiance en toi pour faire ce que je n'aurais pas réussi à faire.

Cependant, j'espère que tout se passera au mieux et que nous serrons de nouveau réunis d'ici quelques jours, si tu le désirs toujours.
A toi, pour toujours,
Adria »

Après l'envoie de sa lettre, elle s'endormit difficilement, jusqu'au lendemain midi.  

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